Traducteur de formation et surtout passeur dans l’âme.
Je pense avoir toujours eu envie de transmettre, de passer d’un monde à l’autre, d’un mot à l’autre. Cela s’est d’abord concrétisé par un goût précoce pour les langues vivantes et l’anglais en particulier. D’ailleurs, j’ai toujours eu cette irrépressible envie de comprendre les paroles des chansons qui passaient à la radio. En conséquence, mes toutes premières traductions portèrent sur des chansons, comme Smells like Teen Spirit, par exemple.
Depuis, je me suis aguerri et après avoir étudié l’anglais et la littérature comparée à l’université Stendhal de Grenoble j’ai enchaîné sur le programme ERASMUS avec un séjour d’une année universitaire à Brighton, University of Sussex, pour parfaire mon accent, mes talents de traducteur et mes connaissances en littérature anglaise. En bonus, j’ai eu la chance de suivre un cursus de relations internationales. Le système universitaire anglais permettant d’élargir mon champ de compétences, ce qui contribua à mon succès aux concours d’entrée des écoles de traduction à mon retour du Royaume-Uni.
En 1998, j’intégrais l’ITIRI, Institut de Traducteurs et Interprètes de Strasbourg où j’appris véritablement mon métier.
Ce fut aussi l’occasion idéale de me spécialiser en traduction audiovisuelle avec à la clé plusieurs stages à Paris pour le compte de TITRA FILM et de ses filiales câble/vidéo. Ce fut l’apprentissage de la concision, de la synthèse. En parallèle je m’initiais à l’interprétation simultanée et consécutive au sein de mon école et lors de missions pour des instituts d’étude de marché parisiens.
Immédiatement, je fus séduit par la beauté et la dangerosité de l’exercice. Comment passer d’un message à un autre, sans faillir, comment lancer la phrase traduite alors que celle énoncée par l’intervenant n’est pas encore achevée… tout un programme ! Et un programme technique pas franchement libre pour filer la métaphore. Ce tout premier essai fut transformé grâce à la bienveillance de mon client, une Market Research Manager anglaise et son hôte parisien fournissant la logistique des salles de réunion dédiées aux focus groups. Je notais au passage la débauche d’énergie provoquée par ces acrobaties linguistiques et le besoin impérieux de se reposer entre chaque séance. Même prévenu, je sortis lessivé de cette première épreuve. Avec le temps, on gère mieux cet aspect du métier fort heureusement.
Depuis, j’ai multiplié les expériences de traduction écrite.
de Paris à Genève en passant par Londres pour arriver enfin à Nice où j’exerce aujourd’hui. Au cours des années 2000, j’ai également l’art du sous-titrage à Genève où j’ai eu le plaisir d’adapter The Punisher, Hellboy ou encore I, Robot pour le public francophone de Suisse romande. Un exercice parfois tout aussi redoutable que l’interprétation simultanée en raison des terribles contraintes techniques !
J’ai mis l’accent sur l’interprétation depuis mon installation à Nice voici 7 ans mettant ainsi à profit mon savoir-faire dans le secteur du marketing et des études de marché. Le fait de cotoyer au quotidien les analystes et Market Research Managers m’a permis d’assurer de bonnes prestations en live derrière la glace sans tain lors des focus groups.
La région PACA n’étant pas avare en événements professionnels, cela m’a donné l’occasion d’interpréter pour des conférences sur le développement durable, l’architecture ou le design dans les centres de conférences de Sophia-Antipolis. Par la suite, j’ai eu la chance de joindre l’utile à l’agréable en rejoignant l’équipe de la Semaine de la Critique dans le cadre du Festival de Cannes afin d’interpréter pour les équipes de films lors des échanges avec le public. Lors de ces deux années magnifiques, j’ai même eu l’occasion de mettre à profit mes connaissances en espagnol pour le compte d’Alejandro Fadel, réalisateur argentin du long métrage Los salvajes en compétition à la Semaine de la critique 2012.
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